Effondrement de l’onde de probabilité
Avec Nicolas Beaumelle, Katinka Bock, Stéphanie Cherpin, Mark Geffriaud, Aloïs Godinat, George-Henry Longly, Gyan Panchal, Aurélien Porte, Ernesto Sartori, Stéphane Vigny
Commissariat : Aude Launay
Du mercredi 17 Septembre au samedi 18 octobre 2008 -Vernissage le 17/09 à partir de 18h30
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Il est de l’espace comme il est des espaces, leur maîtrise est depuis toujours l’une des grandes convoitises de l’homme. Depuis les terrains de chasse, les grandes invasions, les modélisations mathématiques, les mètres carrés habitables et les premiers pas sur la Lune, la tentation de l’appropriation sous-tend toutes les quêtes d’espace.
Du vertige pascalien à la mécanique quantique, tout n’est qu’une question de placement, de point de vue. Ainsi une particule n’ayant pas de position déterminée, elle existe sous la forme d’une onde de probabilité, et lorsqu’on observe cette particule, l’onde de probabilité s’effondre en un point. Partant de ce principe de fluidité spatiale interdisant le positionnement fixe du regardeur, et des distorsions que ces ondes opèrent sur les tentatives de leur représentation, l’exposition met en scène l’élasticité de l’espace.
Pour cette exposition, l’espace de Zoo galerie est redoublé par celui du patio Delrue, permettant un display bipartite, sur environ deux fois 100m2. Il s’agira de proposer au visiteur de traverser une sorte de parc de sculptures appelant à une prise en compte de leur potentialité d’expansion (patio) pour accéder à une exposition (galerie) de pièces abordant la réduction possible de l’espace à des parcelles, des concrétions…
Dans le patio se déploieront ainsi les œuvres d’envergure de Nicolas Beaumelle, Stéphanie Cherpin, Aurélien Porte et Ernesto Sartori, tandis que dans la galerie, les pièces de Katinka Bock, Mark Geffriaud, Aloïs Godinat, George-Henry Longly, Gyan Panchal et Stéphane Vigny, toutes d’une grande délicatesse, exploreront par leur fragilité matérielle l’instabilité spatiale.
Stéphanie Cherpin est représentée par la galerie Cortex Athletico, Bordeaux, Katinka Bock et représentée par la galerie Jocelyn Wolff, Paris, Mark Geffriaud est représenté par gb agency, Paris, Aloïs Godinat est représenté par la galerie Francesca Pia, Zurich, George-Henry Longly est représenté par Dicksmith Gallery, Londres, Gyan Panchal est représenté par la galerie Frank Elbaz, Paris.
There is as much space as there are spaces, and their mastery has always been one of man’s greatest obsessions. From hunting grounds to military invasions, mathematical models to habitable square meters and the first steps on the moon, our successive conquests of the physical world reflect the temptation to appropriate. Because everything, from Pascalian vertigo to quantum physics, is a question of placement, of point-of-view. A free-floating subatomic particle is really nothing more than a probability curve—one, however, which tapers down to a single point the moment we attempt to observe it. Inspired by this principal of spatial fluidity, which forbids the stationary positioning of the spectator, as well as the distortions that these curves bring about as we attempt to represent them, this exhibition explores the elasticity of space.
For this exhibition, the Zoo Gallery exhibition space will expand to include the Delrue patio, allowing for a bipartite display over approximately 100 square meters. The spectator traverses an indoor sculpture park (the patio), where he discovers works concerned with the problem of expansion. Continuing on into the gallery, he encounters an exhibition of smaller works that reduce the space into a collection of minute parcels and concretizations. The patio showcases large-format productions by Nicolas Beaumelle, Stéphanie Cherpin, Aurélien Porte and Ernesto Sartori. In the gallery, delicate confections by Katinka Bock, Mark Geffriaud, Aloïs Godinat, George-Henry Longly, Gyan Panchal and Stéphane Vigny explore the instability of space via their intrinsic material instability.